dimanche 19 avril 2009

Les maladies mentales encore tabous

Une amie vient de m'apprendre qu'elle est en arrêt de travail... et ça fait déjà quelques semaines. Elle n'a jamais osé en parler à qui que ce soit à moins d'y être forcé. Elle en est encore quelque peu gênée! Son cas va d'ailleurs, plus loin que le simple «burn-out», elle est en phase «dépression».

Au boulot, elle a été bien entouré par des patrons compréhensifs. Ils avaient dans leur entourage d'autres personnes qui avaient subi la même situation et qui avaient pris de longs mois pour s'en remettre.

Elle mettait le coup de ses émotions, de sa fatigue, et de son humeur «dents de scie» à la température tardive, à une fatigue normale, etc. Aujourd'hui, elle doit faire face si elle veut s'en sortir. Elle a pris les devants et a des rendez-vous constants avec son medecin et suivi de près par un psychologue. Une excellente façon de s'outiller pour s'en sortir plus rapidement et essayer d'éviter le piège par la suite. Le plus dur est de le dire à haute voix : je souffre d'une dépression dû à un surmenage.

Savoir dire «NON» au travail est très mal vu. La société ne croit pas toujours que des personnes finissent par s'écrouler sous le poids du stress, du surmenage.

Si on ne fait pas attention, trop nombreux seront ceux qui s'écrouleront ne pourront pas se relever. Certains prennent quelques mois et d'autres au moins 1 an. Plus tard on s'occupe de nos symptômes plus long sera le rétablissement.

Ce ne sont pas des personnes paresseuses, ce sont des personnes malades au même titre que celles qui se trouvent avec une jambe dans le plâtre, assis dans un fauteuil roulant, etc. Ce n'est pas parce que ce n'est pas visible à l'oeil nu que ce n'est pas réel et concret.

Vous pourriez être la prochaine victime. Ne vous sur-estimez pas, pensez à vos limites parce qu'un être humain ce n'est pas une machine.

3 commentaires:

  1. En espérant que le tout se règle rapidement pour ton amie... Elle s'outille bien en tout cas

    RépondreSupprimer
  2. Merci! Je suis fière d'elle. C'est vrai qu'elle prend les outils nécessaire. J'ai déjà dit qu'en plus d'un bilan médical physique, nous devrions tous avoir un bilan psychologique à faire annuellement. Mieux vaut prévenir que guérir.

    RépondreSupprimer

C'est ici pour votre grain de sel...