jeudi 23 juillet 2009

Que veux dire le mot «vacances» ?

Encore aujourd'hui, je me demande ce qui devrait être appelé «vacances» ...

Actuellement, chéri sera en vacances dès vendredi soir! Youppi! Nous avons déjà prévu quelques activités. Nos idées sont bonnes, plaisantes, abordables et font plaisir à ceux que nous n'avons pas vu depuis déjà plusieurs mois (bah oui! je pense à mes beaux-parents).

Alors, on se lance, et une tuile après l'autre nous tombe sur la tête.

La première tuile, nous lui avons trouvé une alternative et nous avons tout simplement changé les dates.

Deuxième tuile, beau-papa... Il a subit une opération il y a peu de temps, et il semblerait que pour le moment, ça ne s'arrange pas. On est en attente de la suite des événements. Je vous rassure tout de suite, il n'y a rien de trop grave, juste des désagréments et un plus grand besoin de repos prévu.

Et là, la troisième tuile : la possible grève des employés de ViaRail! Eh oui! nous avions prévu une escapade avec les enfants pour leur permettre de faire un premier voyage en train. Les billets, je les ai dans les mains. Ils sont achetés depuis la fin juin. Et vu la promotion à laquelle nous avons eu droit, nous ne pourrons pas les déplacés de date, ça n'entrerait pas dans un budget futur avant encore un bon p'tit bout.

Je vous dis, ça n'arrête pas! Même le party de soccer de fin de saison de Fiston s'en est mêlé. Non mais tsé, j'suis dû pour des vacances : arrêter de me casser le jujube BON!

Va falloir que je me fasse une raison, j'adore prévoir le plus possible pour en faire le plus possible, mais là, y'a pas juste Murphy qui essaie de me passer un message : TOUT SE LIGUE CONTRE NOTRE HORAIRE PRÉVU. On va essayer probablement de choisir au jour le jour si ça continue.

Mais on ne peut pas. Faut prévoir le rendez-vous pour le parebrise de notre véhicule, allez visiter nos amis sur leur terrain de camping, ... et j'en passe. Et je n'ose pas imaginer si on vient à déménager plus loin encore. Si au moins on habitait en Norvège... hahahaha!

mercredi 22 juillet 2009

Ouf! Je m'en serais passé

Avertissement, y'a des chats dans cette histoire (Drew, t'es averti là!).

Dans mon voisinage, y'a une jeune femme dans la trentaine, en couple et qui ont à eux deux trois enfants. Cette femme semble aimer son prochain... chat. Elle a au moins 3 chats qui étaient autrefois errants. Elle leur offre gite, couvert et affection.

Sa plus proche voisine, qui a la chance de partager la même aire de stationnement, voit souvent les chats et parfois les devine. Pour être certaine qu'elle ne causera pas la mort accidentelle d'un de ces gentils matous, elle appuie gentiment sur le bouton alarme de son porte-clé. Dès que la voiture se met à se lamenter à grands cris aigus, les chats sortent de sous le véhicule et ne demande pas leur reste.

Ce soir, l'alarme se déclenche passé 21h30. Dans ma tête je me dis que quelqu'un a accroché son alarme par inadvertance. L'alarme cesse... pour reprendre! Arg! Je vois les voisines rirent dans leur entrée...

Et là, et là... une odeur vient d'envahir mes narines. Vous avez une idée ? Ça ressemble à un chat noir, mais ça ne dit pas «meow»! Ben oui! Ils ont lancé l'alarme pour que la mouffette qui leur rendait une gentille visite nocturne quitte les lieux au plus vite.

BRA-VO! Tout le monde est avisé et on va s'endormir... au gaz.

lundi 20 juillet 2009

La fiction n'est pas toujours criante de vérité!

On dit que de nos jours, les jeunes se renseignent plus par l'entremise d'internet et de la télévision. Au lieu d'oser poser des questions, ils observent ce qu'ils croient être la réalité.

Ce soir, j'ai vu des scènes d'accouchements... Ok, ça doit être loin de ce que les jeunes recherchent comme vérité, mais plusieurs femmes ont peur de donner naissance. Quand on voit les scènes de femmes hurlant, on les comprend.

Pour mettre les pendules à l'heure, moi, j'ai eu 2 enfants et je n'ai pas hurlé à réveiller les morts. Parfois ça arrive pour certaines, mais chaque accouchement est unique. Jamais aucun film ne pourra nous faire vivre la réalité parce que trop souvent, la réalité devient trop «ordinaire» pour plaire sur grand écran.

Et c'est la même chose pour les relations sexuelles! Grands Dieux! SVP, ne prenez pas des images à la lettre... c'est souvent arrangé avec le gars des vues.

Chaque expérience de vie nous apporte beaucoup et nous apprend beaucoup sur nous-mêmes si nous sommes prêts à nous écouter avant de copier ce qu'on a vu.

Allez, je retourne à mon quotidien bien réel.

jeudi 16 juillet 2009

Un plancher et un plafond

La plupart d'entre nous (principalement la gente féminine) avons commencé à amasser des sous en gardant les enfants du voisinage. C'est un «métier» qui permet aux parents de s'offrir de petites soirées en toute quiétude et aux jeunes d'amasser leurs propres sous pour se faire plaisir.

Ma soeur a commencé à garder à 75¢ de l'heure il y a de cela, bien longtemps. Ma mère, quant à elle, a débuté à 10¢ de l'heure au moment où une liqueur coûtait environ 10¢! De mon côté, j'ai débuté à 2$ l'heure. Je crois que nous étions également dans les premiers groupes à suivre un cours de «gardiens avertis».

D'après ce qu'on m'a raconté, aujourd'hui, les jeunes qui suivent les cours (je crois qu'ils doivent avoir l'âge de 11 ans min.) se font conseiller de demander 4$ l'heure. S'ils ne sont pas assez confiants ou manquent d'expérience, 3$ de l'heure leur permettra d'acquérir l'expérience et la confiance pour ensuite augmenter leur tarif.

Je veux bien encourager les jeunes à s'amasser leurs propres sous, à ce qu'ils apprennent à gérer leur argent et qu'ils pensent à économiser pour acheter la nouvelle bébelle tant convoiter. Par contre, je me demande si mes enfants auront droit à un taux horaire de 8$ de l'heure quand il sera à leur tour de garder ?!

Rendu à un certain taux, des garderies de nuit ou des adultes voudront sûrement prendre ces emplois aux jeunes et même aller jusqu'à faire des reçus d'impôts aux parents. Est-ce que j'exagère, sûrement, mais si les prix n'augmentent pas trop vite ni trop haut, les jeunes auront plus d'appels, non ?

Et si le taux horaire augmente, est-ce que les tâches relatives augmentent également ? De mon temps, on rangeait les restes du souper, faisait la vaisselle, passait le balai, etc. sans qu'on ne nous ai rien demandé. Tout dépendait ce qu'il y avait à faire. Ce qu'on avait à notre vue. Aujourd'hui, on n'ose pas rien demander, on attend tout simplement de voir les résultats à notre retour. Parfois la gardienne est une perle avec les enfants, d'autres fois, elle est parfaite dans les extras. On ne peut pas se dénicher des Mary Poppins Jr à chaque fois quand même.

Je me demande si un prix plancher et un prix plafond va un jour voir le jour. Entre temps, j'aimerais bien voir d'autres jeunes venir offrir leur service pour tondre ma pelouse (*siffle*).

mercredi 15 juillet 2009

Question de rire un peu 3

En écoutant un film porno, monsieur est très excité par les lamentations de la fille sur l'écran.

Le soir, il demande à son épouse pourquoi lorsqu'ils font l'amour, elle ne se lamente jamais ?

Elle lui répond qu'il ne lui a jamais demandé de le faire.

La discussion en reste là.

Pendant la nuit, alors qu'ils font l'amour, sa femme lui demande si c'est le temps pour elle de se lamenter !

Il lui répond : OUI !

Alors elle commence :

- Tu ne sors jamais les vidanges,

- tu ne fais jamais le ménage,

- tu ne fais jamais la vaisselle,

- ...

La morale de cette histoire : assurez-vous d'avoir la même définition des termes employés avec votre interlocuteur. LOL

mardi 14 juillet 2009

En vouloir toujours plus, ça rend malade

Ici, même si j'avais voulu garder l'anonymat total, ça n'aurait pas fonctionné. Tout fini par se savoir sur le net. Alors les gens qui me connaissent ou qui me reconnaissent, ce que je vais écrire, j'aimerais que ça reste ici.



Voilà, la vie n'est pas toujours rose, on a tous nos défauts et nos qualités et en couple, faut savoir mettre de l'eau dans son vin. Malheureusement, lorsqu'on est confronté à la dépendance de l'autre, on ne sait pas quoi faire. Dans notre cas, c'est Chéri qui a une dépendance. Il ne boit pas (pas du tout alcoolique), ne se drogue pas, ne fume pas, mais il a un sérieux problème avec l'argent : acheteur compulsif!

J'ai eu à lui donner plusieurs ultimatum en bientôt 10 ans. Rien à faire, il retombe toujours dans son vice. Je le connais, je le sais, mais je n'ai plus envie de jouer à la mère avec lui. Lui, de son côté, est frustré de mes réactions, de mes crises versus ses petites envies de dépenser ses sous.

J'ai été élévé par des parents qui m'ont appris qu'on payait nos comptes quand ils entrent. Pas question de se monter un montant sur notre carte de crédit si on n'est pas en mesure d'en payer la totalité! Tsé!

Les contraires s'attirent... là-dessus, rien de plus vrai. Il est rêveur, j'ai les 2 pieds sur terre et même, il me traite de pessimiste. Il dépense, je me serre tellement la ceinture que MOI je ne me paye rien... sauf les factures.

L'ULTIME ultimatum serait de le quitter, de le laisser en plan en surprise en partant avec les enfants. Sauf que dans la réalité, il faut être en mesure de réaliser ce plan avant de l'exécuter. Ce n'est pas impossible, mais avant tout, il me faut un revenu stable dans une région où j'aimerais y poursuivre ma vie, peu importe où Chéri serait envoyé.

On dit les voeux suivants lorsqu'on se marie : pour le meilleur et pour le pire. Quand est-ce que je vais connaître le meilleur ? Je suis fatiguée de tout tenir à bout de bras. De donner aux enfants ce qu'ils ont de besoin : un toit, de la nourriture, des vêtements, des parents qui les aiment, etc.

Je suis au bout du rouleau, j'en suis malade. Mes rêves ne sont pas prêts de se réaliser si on continue de s'enliser. Si vous avez des solutions, j'aimerais bien les lire. Et svp, si vous savez que vous avez une dépendance et qu'il existe des solutions, des organismes prêts à vous aider, n'attendez pas de tout perdre.

mardi 7 juillet 2009

J'y perd et j'y gagne

Ici, l'été, les gens ont la bougeotte. Parfois par choix, sinon, obligation oblige. Des camions de déménagements, on en voit à tous les jours ou presque.


Des deux côtés de moi, les départs approchent également. Je vais perdre avant la fin de l'été mes deux voisins. D'un côté, je perd d'excellents voisins sur qui nous pouvions toujours compter et qui heureusement, ne te déménageront qu'à 1 heure d'ici.


De mon autre côté, je vais perdre ça :



Quelqu'un qui n'a pas d'argent pour s'acheter une poubelle en plastique, mais qui se déniche des bidous pour se payer un motocross... Arg! Là je gagne et je lance le décompte!!! Vivement le 4 août prochain. Et si je n'avais pas porté plainte pour son foin, j'aurais attendu le 4 août pour voir quelqu'un passé le tracteur là-dedans. S'il avait voulu, il aurait pu en créer un mini labyrinthe et charger 1$ par enfant. Tsé! Il aurait été en mesure de s'acheter au moins 1 poubelle pour enfin avoir le loisir de sortir ses sacs poubelles au chemin le jour «J». Je me suis même demandé s'il était apparenté à Pôpa.


Je vais perdre de vue également une très bonne amie. Pauvre elle, elle va être pris à recevoir de mes nouvelles par courriel, suffisament pour que mon adresse se place dans les indésirables au moins une fois (lol). Attention ma chère, la Norvège ce n'est pas la porte d'à-côté, mais je vais tout faire pour que tu ne m'oublies pas. Ton décompte à toi aussi est débuté. Une belle aventure t'attends! Vive les technologies pour garder un lien à distance. T'es mieux de me raconter toutes tes péripéties.