mardi 14 juillet 2009

En vouloir toujours plus, ça rend malade

Ici, même si j'avais voulu garder l'anonymat total, ça n'aurait pas fonctionné. Tout fini par se savoir sur le net. Alors les gens qui me connaissent ou qui me reconnaissent, ce que je vais écrire, j'aimerais que ça reste ici.



Voilà, la vie n'est pas toujours rose, on a tous nos défauts et nos qualités et en couple, faut savoir mettre de l'eau dans son vin. Malheureusement, lorsqu'on est confronté à la dépendance de l'autre, on ne sait pas quoi faire. Dans notre cas, c'est Chéri qui a une dépendance. Il ne boit pas (pas du tout alcoolique), ne se drogue pas, ne fume pas, mais il a un sérieux problème avec l'argent : acheteur compulsif!

J'ai eu à lui donner plusieurs ultimatum en bientôt 10 ans. Rien à faire, il retombe toujours dans son vice. Je le connais, je le sais, mais je n'ai plus envie de jouer à la mère avec lui. Lui, de son côté, est frustré de mes réactions, de mes crises versus ses petites envies de dépenser ses sous.

J'ai été élévé par des parents qui m'ont appris qu'on payait nos comptes quand ils entrent. Pas question de se monter un montant sur notre carte de crédit si on n'est pas en mesure d'en payer la totalité! Tsé!

Les contraires s'attirent... là-dessus, rien de plus vrai. Il est rêveur, j'ai les 2 pieds sur terre et même, il me traite de pessimiste. Il dépense, je me serre tellement la ceinture que MOI je ne me paye rien... sauf les factures.

L'ULTIME ultimatum serait de le quitter, de le laisser en plan en surprise en partant avec les enfants. Sauf que dans la réalité, il faut être en mesure de réaliser ce plan avant de l'exécuter. Ce n'est pas impossible, mais avant tout, il me faut un revenu stable dans une région où j'aimerais y poursuivre ma vie, peu importe où Chéri serait envoyé.

On dit les voeux suivants lorsqu'on se marie : pour le meilleur et pour le pire. Quand est-ce que je vais connaître le meilleur ? Je suis fatiguée de tout tenir à bout de bras. De donner aux enfants ce qu'ils ont de besoin : un toit, de la nourriture, des vêtements, des parents qui les aiment, etc.

Je suis au bout du rouleau, j'en suis malade. Mes rêves ne sont pas prêts de se réaliser si on continue de s'enliser. Si vous avez des solutions, j'aimerais bien les lire. Et svp, si vous savez que vous avez une dépendance et qu'il existe des solutions, des organismes prêts à vous aider, n'attendez pas de tout perdre.

7 commentaires:

  1. Je viens de lire... Il faut beau coup de courage pour changer les chose, je t'encourage à reprendre le controle de ta vie... Tu seras heureuse et les enfants aussi par la suite.

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  2. Je crois personnellement que chaque personne porte en soi le potentiel pour s'adapter aux situations. On adapte pas les situations ou les autres à soi même.
    Tu ne le "guérira" pas. Il ne changera pas parce que tu le lui demande, même si le gros bon sens nous dit que payer ses comptes et voir au bien être de sa famille devrait passer avant les achats de bebelles de toutes sortes.
    Tu peux le quitter certe, mais es-tu certaine que tu serais plus heureuse et que tes rêves de réaliseraient plus facilement ainsi?
    Tu peux rester avec, prendre le contrôle de ce que tu peux contrôler et le laisser souffrir (parce que oui, il en souffre) dans la partie qui n'atteint pas le bien-être de la famille.
    Trouve en toi la paix, trouve en toi la force au quotidien, le calme et la sérénité. Ensuite, peu importe ou tu seras et comment ça sera, tu auras ce que personne ne peut acheter; le bonheur.
    Tu connais peut-être, ce truc universel:
    Donnez-moi la sérénité
    D'accepter
    Les choses que je ne peux changer,
    Le courage
    De changer les choses que je peux,
    Et la sagesse
    D'en connaître la différence.

    Puis tu sais me rejoindre si tu veux en jaser! ;)

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  3. Rien de plus sage à rajouter que ce qu'a dit la Frustrée

    Et si tu lui faisais lire ce texte? Ailleurs qu'en format blog of course

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  4. Il faut bien bien réfléchir à tout mais en bonne rationnelle que tu es, je crois que tu peux le faire. Je n'ai pas de solutions toutes préparées, pas de recettes gagnantes sinon de peut-être envisager de consulter ensemble une ressource extérieure pour vous aider à gérer ce problème à deux communément et non pas comme maintenant où un des deux joue la police et l'autre au déliquant. Ça use un couple à la longue...

    Et d'un autre côté, faut se dire qu'on a juste une vie à vivre et que ce n'est pas une pratique alors si on s'embête royalement 365 jrs par année ben, faut aussi penser à nous si personne d'autre ne pense à nous. On ne peut pas sauver tout l'monde. Ta principale responsabilité est vis-à-vis de toi et de tes enfants. Et cela, c'est mon opinion personnelle (je ne veux pas susciter de débat).

    Bonne réflexion!

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  5. Ton texte m'a beaucoup touchée. En fin de semaine j'aide à déménager mon coloc (ex-chum), avec qui cela ferait 7 ans que je suis le 2 août prochain. Ça m'a pris plus de 2 ans à me décider. La source de mes réflexions était différente de la tienne, mais avait tout de même des points communs. Tout ça pour dire que je te comprends. Ça fait 2 fois que je passe à travers ce processus. Jamais drôle, mais dans mon cas, très très libérateur. Je te souhaite de trouver tes réponses, ta voie, la force d'agir pour le mieux. Surtout, ne t'oublie pas à travers tout ça. Parce que la seule personne qui puisse vraiment quelque chose pour toi, ben c'est toi-même. Je t'envoie mes pensées. On est pas très proches toi et moi, mais si jamais t'as envie ou besoin de lâcher de la vapeur moins publiquement, tu sais où me trouver ;-)

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  6. Merci pour votre solicitude, ça me touche énormément. Pour bien ce faire, on doit prendre le temps et la réflexion se poursuit. Je ne veux pas prendre de décisions sur un coup de tête.

    La fêlée, je comprend très bien tous les mots que tu as écrit. Je sais que jamais je ne pourrai le changer, et j'ai accepté de gérer le plus possible pour minimiser les retombées sur les enfants et moi. Les bébelles ne sont pas toujours concrètes. Si au moins il achetait des Shamwow! (lol)

    La réflexion est continue tant que je n'aurai pas trouvé la solution qui me convient vraiment... ou du moins qui semblera me convenir.

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